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  • novembre 20, 2024
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Chris Sanders se dépasse avec le Robot Sauvage

Le Robot Sauvage suit l’incroyable épopée d’un robot – l’unité ROZZUM 7134 alias “Roz” – qui après avoir fait naufrage sur une île déserte doit apprendre à s’adapter à un […]

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  • février 5, 2024
  • avril 1, 2024
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« La Zone d’intérêt » et la banalité du mal

Il y avait dans la salle un silence de recueillement sur un écran noir. Tout, le noir envahissait tout. Puis la musique, soudain, perçait les tympans, un son ignoble appelant […]

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celestialmusae

Je m'enfile les romans et les histoires comme aliments à ma santé spirituelle. Grande lectrice avide de sensations fortes et de mots transcendants.
Le combat d'hiver, un roman jeunesse frustrant. 🦉 Le combat d'hiver de Jean-Claude Mourlevat est un roman jeunesse ayant gagné des prix et je ne me l'explique pas. Soit je suis devenue trop adulte, soit Hunger Games est de loin, la meilleure dystopie jeunesse. 👉On suit plusieurs personnages dans un monde gouverné par le totalitarisme mais rien ne sera ne sera expliqué. Tout sera survolé. On saura, néanmoins, que les membres du gouvernement font régner la terreur. Que le peuple se soumet à des atrocité. C'est ainsi que se révèlent quatre enfants enfermés dans un internat - sorte de prison pour mineur - ayant decidé de fuir. 👉 Très bien et ensuite ? Pas grand chose. Des coups d'épés dans l'eau. Beaucoup de chapitres inutiles car l'émotion est toujours homogène. Or, je veux croire qu'un adolescent lit pour ressentir une intensité dans un cadre sécurisé : la lecture. Ici le plat respir bruyamment. 🐯 Je suis restée sur ma faim et vraiment frustrée. J'ai pensé à mon adolescence et aux dystopies que je devorais sans m'arrêter. J'avais hâte de retrouver ces sensations d'urgence et de catharsis qui ne venaient pas. #jeanclauremourlevat #foliojunior #Bookstagram #litteraturejeunesse #livresaddict #lecombatdhiver
🦉 Deux ou trois choses dont je suis sûre de Do 🦉 Deux ou trois choses dont je suis sûre de Dorothy Allison comblera et réveillera une force obscure nichée dans chacun. 🐯 Dorothy Allison figure parmi les autrices qui m'ont aidé à me construire et à combattre la dépression dans laquelle j'étais. Lors de la période me too, je me suis tournée vers elle la première car elle a écrit, également l'Histoire de Bone qui m'intéressait. 👉 Je suis subjuguée par le rythme et la colère et la ferveur qu'elle transmet dans tous les paragraphes. Littéralement toutes les pages. Ici, elle raconte avec une authenticité inouïe l'histoire de sa famille et rend hommage à sa mère, sa soeur, toutes empêtrées dans la domination patriarcale. 👉 J'ai été peinée de constater que personne n'avait parlé de son décès sur les réseaux. Je suis tombée sur un article de Libération dans lequel j'ai appris sa mort. Pour une fois, lire une nécrologie d'une autrice que je porte m'a bouleversé. Je me suis dis que je n'aurais plus l'occasion de lire les nouvelles réflexions féministes qu'elle offrait au monde. 👉 Si ce n'est pas ce livre-ci que vous choisirez pour la découvrir, optez pour l'Histoire de Bone. Violent mais nécessaire. #dorothyallison #editions10/18 #feminisme #aufildesautrices #bookstagram #livresaddict
🦉Attention essai à mettre entre toutes les mai 🦉Attention essai à mettre entre toutes les mains afin de réveiller un esprit révolutionnaire ! C'était le premier essai que je lisais sur le monde du travail. Il suit mon dernier réel citant Le management désincarné de Marie-Anne Dujarier. 👉 J'ai pu lire Parasites du même auteur cette année et il fut également un coup de coeur. 👉 A chaque fois que je le lis, il réveille en moi une colère mêlée à la créativité et une stimulation intellectuelle. Je le remercie donc de me procurer une prise de conscience toujours plus profonde. Ce n'est pas les entreprises qui nous rendent service mais nous. Or, le monde du travail tel que nous le connaissons a subi une taylorisation de masse. Bien sûr que l'on ne se sent pas bien, tout est fait pour. Paradoxalement, le travail, quand on le vit dans de bonnes conditions, permet d'être en bonne santé car il est l'un des ciment d'une vie. 👉 J'ai aussi beaucoup pensé à Bullshit Jobs de David Graebber (toujours dans mon coeur) et Nicolas Framont complète bien cette notion en exploitant la domination des cadres sur les employés moins fournis en diplômes et réseau. 👉 Finalement, c'est la société en miniature qu'il décrit. 🐯 J'espère qu'un jour nous nous réveillerons et prendront acte de nos forces. #nicolasframont #lesliensquiliberent #bookstagram #booknerd #vousnedetestezpaslelundi
👉 Essai sociologique et enquête sur les nouvel 👉 Essai sociologique et enquête sur les nouvelles façons de travailler des cadres, ce texte est alarmant. 👉 Je le mettrais en toutes les mains des actifs afin de réveiller une prise de conscience générale. Malheureusement, le risque surgit de tomber en dépression si l'on se connecte à la réalité car pour survivre dans un bullshit job, certes bien payé, c'est de jouer. 👉 Les derniers chapitres sont d'ailleurs très instructifs concernant les planneurs, ces personnes embauchées dans une entreprise pour optimiser les coûts et le temps des autres employés. 👉 J'ai eu froid dans le dos et j'ai souligné des tonnes de passages mais mon copain vient de me le prendre pour le lire dans le bus et le train. 👉 Un très bon cadeau de Noël à offrir à tous (surtout au frère ou au père manager) 🐯 T'es tu déjà senti mal au travail sans savoir réellement pourquoi au point tu penses souvent à la démission ? #marieannedujarier #editionladecouverte #bookstagram #booknerd #jaimelesessais #livresaddict
Je le vois beaucoup tourner sur les réseaux en ce Je le vois beaucoup tourner sur les réseaux en ce moment, en tout cas, son nom. Et je suis heureuse de ce constat. Ses livres sont réédités depuis quelques mois et j'ai découvert une plume que je n'oublierai pas. Avec elle, la certitude sublimée que la lecture apporte une liberté et un esprit critique à entretenir. Je ne vais pas détailler, il faut la lire pour comprendre et réveiller encore plus l'envie de lire. Assurément, c'est une oeuvre que j'offrirai certainement à Noël ou pour les anniversaires. Avec elle, j'ai rempli ma pal et ma wish-list de plus de deux kilomètres de titres. #booklover #azarnafisi #editionszulma #aufildesautrices
Mon regard s'est directement planté sur la couver Mon regard s'est directement planté sur la couverture comme une mouche sur du miel. Puis le titre m'a achevé et je l'ai acheté. Pourtant j'en ressors avec une impression mitigée. J'ai aimé son sens de la justesse, surtout de la douceur. Elle ne juge rien mais c'est peut être ça le problème. J'ai même été tentée de dire qu'elle déresponsabilisait le consommateur, toi, nous, en lui disant que son sens de l'éthique ne servait à rien. A l'heure où j'écris ce texte, toute la consommation se base également sur le travail invisible des consommateurs : tu veux acheter un ticket de transport, tu le feras toi-meme. Alors dire que le consommateur ne sert à rien dans la réception d'une oeuvre, je trouve ça un peu hypocrite. C'est un essai de storytelling beaucoup trop complaisant. #editiongrasset #Bookstagram #separerloeuvredelartiste
Parfois je hausse les épaules, je trouve ça domm Parfois je hausse les épaules, je trouve ça dommage qu'il y ait des petits romans pas plus grands que trois pommes, de n'être pas accessible pour tous. Si je n'avais pas aimé Louise Glück aurais-je été moins sensible ? Je ne peux faire un résumé, seulement écrire mes impressions à chaud. C'est métaphysique, peut-être trop. Il faut être très concentrée, très motivée pour apprécier (mais je l'ai lu d'une traite à l'instant) Il sera gardé dans ma bibliothèque mais ne me laissera pas grande impression et le souvenir périra dans quelques mois. #livresaddict #louiseglück #gallimard #Bookstagram #booknerd #booklover #aufildesautrices #sorcieredelalitterature #litteratureamericaine
J'en sors mitigée. J'ai eu l'impression de lire J'en sors mitigée. J'ai eu l'impression de lire de la poésie - très belle au demeurant - avec ses longues description d'un pays éloigné. J'aime les oeuvres d'Audree Wilhelmy mais je me lasse rapidement. Peut-être ne suis-je pas le public idéal. Pourtant j'aime les contes de fée, j'aurai dû en faire mon mémoire. J'aime cette ambiance et le merveilleux ou l'horreur dans laquelle on baigne. Il y avait trop de représentation. Rien n'était naturel. Ce qui est paradoxal quand on s'empare de ce genre. J'en ressors beaucoup déçue. La fin m'a traversé comme un vent dont je ne me souviendrais pas. #letripode #letripodeeditions #audréewilhelmy #peaudesang #litterature #Bookstagram #livresaddict #livrestagram
📚 Fille de Joie de Kiyoko Murata - Éditions Ba 📚 Fille de Joie de Kiyoko Murata - Éditions Babel Je garde en mémoire cette jeune Ichi, vendue à un tenancier. Je garde en mémoire toute la hiérarchie et le labeur. Vendue pour son corps, car une femme, dans la société des années 1910, ne pouvait peut-être être que cela : une mère ou une putain. Elle n'a pas choisi, et ne choisira jamais. Autour d'elle gravitent des personnages féminins, elles aussi condamnées à recevoir des clients chaque nuit, à tomber malades sans pouvoir se soigner. Mais dans l'obscurité de cette condition, une lumière subsiste pour Ichi : celle d'écrire son journal lorsqu'elle se rend à l'école. Sous ses aspects cliniques, ce livre dévoile une véritable dénonciation des conditions déplorables de la pauvreté au Japon et un discours féministe qui rallume la flamme de la révolte. Je me souviens l'avoir attendu pendant deux ans, me demandant s'il sortirait un jour en poche. Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman. #LittératureJaponaise #Féminisme #CritiqueLittéraire #RomanÀLire #FilleDeJoie #KiyokoMurata #ÉditionsBabel #LectureRecommandée #LittératureEngagée #LibérationFéminine #HistoiresDeFemmes #LivresÀDécouvrir #Japón #LecturePassion #Bookstagram #BooksToRead
Un essai, certainement, que j'aurai voulu écrire. Un essai, certainement, que j'aurai voulu écrire. Il a réveillé un moi quelque chose de l'ordre de l'indicible et je me suis souvenue de mon amour enfantin pour ce conte. Toujours dans mon coeur, il m'a aidé mais je ne savais pas pourquoi et, au fil des années, j'ai bien vu qu'il s'agissait de mon histoire mais j'avais oublié. Comme le dit si bien Lucie Baratte, on oublie car l'on ne veut pas voir, c'est trop dur, trop féroce, trop cruel, trop barbare. Ce qui se cache dans le coeur d'une maison. Tout était là, tous les indices. Comme l'a écrit Bruno Bettheleim, on lit des contes aux enfants sans édulcorer car ils aident à la construction psychique, ils soignent les maux les plus graves. Ce n'est pas grave si l'on ne comprend pas, on ressent et l'inconscient lui, sait. Il s'agissait donc de toute mes traumatismes contés en quelques mots bien choisis sans hasard. Et le conte trouve alors une force de plus. J'entretiens pour lui une passion qui durera toute ma vie. #bookstagram #lucilenovat @lucilenovat #booknerd #editionladecouverte #littleredridinghood #lepetitchaperonrouge #aufildesautrices
Lire Selfie, comment le capitalisme contrôle nos Lire Selfie, comment le capitalisme contrôle nos corps de Jennifer Padjemi m’a fait comprendre que, quoi que je fasse, je ne serais jamais à ma place. Et je ne suis pas du genre à me leurrer dans les croyances inventées pour l’argent. C’est fou comme les entreprises capitalistes de la beauté polluent et racontent des balivernes pour grossir leurs actions et leurs richesses. Aux dépends de l’écologie, des personnes racisées, des femmes. D’ailleurs, ce sont elles qui sont visées, toujours. Pour entrer dans le marché du travail, de l’amour, pour vivre, il faut qu’elles dépensent des centaines d’euros dans le mois ; crèmes de beauté, skincare… J’oublie ça, je ne veux pas faire partie d’un groupe passant des heures dans la salle de bain. Car se regarder dans le miroir pendant des heures le matin et le soir fait partie des systèmes religieux ; c’est le pouvoir de la pensée magique, celui de s’obliger à se sentir belle, de voir qu’on ne l’est pas et d’acheter ensuite tous les produits dont la publicité est bien faite. De scroller sur les réseaux sociaux et de se rêver en it girl, de pleurer de ne pas l’être. La beauté fonctionne sur la frustration et l’action de décompensation : on achète. Je ne m’abonne qu’à des comptes de cuisine ou de livre, jamais de personne ayant fait leur business sur leur physique. Je me préserve un peu bien que tout soit envahi par les publicités agressives et surtout le regard des gens, le jugement des gens. Autant ne pas y penser. Mais c’est déjà choisir un mauvais côté, celui de ne pas être considérée ou jugée hâtivement. Dépenser permet le bonheur, c’est ce que dit le capitalisme. Je ne souhaite pas détruire mon corps à coup d’injection de botox faite maladroitement par mes mains non professionnelles. Je ne veux pas me réveiller défigurée par l’épilation au laser ni avoir des boules de graisse à cause de cette nouvelle mode de geler tes kilos en trop. C’est tout un regard, un regard de société qu’il va falloir changer. Je me rends compte que l’inclusion passe aussi par-là, par le regard sur les corps non désirés. Puisqu’on existe dans les yeux de l’autre, l’autre a toujours un pouvoir sur nous. #jenniferpadjemi #selfie #Bookstagram
Il traînait sur ma table de chevet et je n'avais Il traînait sur ma table de chevet et je n'avais pas très envie de le lire. La critique de @explolivres m'avait donné envie cependant, j'ai été émue par son émotion dans ses stories. J'ai lu les premières pages et je me suis laissée porter. J'ai pensé à ma mère. J'ai pensé à mon père. C'est vrai, je n'ai pas du tout le même histoire familiale, bien que mon arrière grand père fut Harkis, je n'ai pas connu l'immigration. J'ai surtout connu la haine de ma grand mère quand on lui parlait de ses origines et, ce comportement, je ne l'ai jamais compris. Le racisme s'ancre tellement que certains s'oublient, souhaitant juste être considérés, assimilés. C'est très émouvant mais la distance de la pudeur permet de prendre du recul face à ces monstruosités quotidiennes et de mieux les comprendre. L'empathie que j'ai éprouvé m'aidera à ne jamais oublier, à toujours me questionner. #rachidbenzine #éditionspoints #Bookstagram #booklover #litterarure #frenchbookstagram #booknerd #rentreelitteraire2024 #rentreelitterairepoche
Deuxième roman de la rentrée littéraire et clai Deuxième roman de la rentrée littéraire et clairement une mauvaise expérience. Lire les premières pages pour se faire un avis est très risqué. J'ai un sentiment d'énervement croissant lorsque je repense à ce roman. Je me sens trompée dans mes espoirs. Elle décrit un monde du travail bourgeois, où tout est donné puisqu'il n'y a que les nantis qui puissent obtenir des postes intéressants dans le milieu des arts. Elle décrit un univers de huit clos où les personnages se morfondent de leur vie vide. Mais rien derrière. Ce roman m'énerve car il te prend un idiot et pointe du doigt que l'autrice sait faire de la littérature. Ça hurle "regarde, regarde mon talent pour la mise en abîme et les metaphores filées" sans qu'elle aboutisse une idée convenable et respectueuse. Non vraiment. C'est une expérience qui ne me revient pas. #bookstagram #rentreelitteraire2024 #charlotteaugusta #lesoeuvresinterieures #litteraturefrancaise #booknerd #booklover
J'ai pris beaucoup de notes car toutes les pages m J'ai pris beaucoup de notes car toutes les pages m'ont semblé sublimes. Je l'ai pris car j'avais ce texte en mémoire depuis des années. Il est enfin réédité et je me suis régalée. C'est toute ma vie la littérature, c'est toute ma vie la survie psychique par la littérature. Et je trouve ce discours dans le travail d'écriture d'Azar Nafisi qui décrit magistralement et avec amour toute la littérature qui a pu la construire. J'ai voulu relire Orgueil et Préjugés, Gatsby le magnifique, Lolita, Henry James (par extension Edith Wharton). Je me suis faufilée en Iran, en pleine révolution et ce qu'il advenait des femmes. Puis la fin, toujours d'une intelligence suprême, vient ajouter aux larmes ce qu'on n'avait pas encore versé. Dans une époque opprimée, quels moyens a-t-on pour prendre un peu de plaisir et ne pas tomber dans la dépression ? Quand on vous enlève tout, comment faire ? Un autre de ses textes est prévu pour la rentrée littéraire et c'est en courant que j'irai me le procurer. #azarnafisi #editionszulma @editionszulma #bookstagram #booknerd #booklover
Il y a longtemps que je n'avais pas posté ni fait Il y a longtemps que je n'avais pas posté ni fait une photo relativement regardable. Je crois que ce temps où je m'octroyais cette méditation et ce dialogue entre mes lectures et moi me manquaient. Que le partage, ensuite, me manquait. Depuis le 30 juillet je vis dans la peur de voir un front raciste et haineux arrivé au pouvoir. Pour me déstresser j'achète des livres. J'achète énormément de livres comme si c'était la solution au problème. Je me bourre de travail et je me concentre sur ce que je dois faire, j'attends ma cuisine et je m'occupe de ma maison. Je suis privilégiée mais je n'oublie pas d'où je viens, jamais. Je suis fille d'une femme qui en a chié pour vivre, qui, quelques mois plus tôt, s'est faite agressée par un homme à 53 ans, qu'on considère toujours comme un objet sexuel et qu'on écoute pas. Je ne veux pas d'un monde où les fascistes seraient au pouvoir dans quatre jours. Alors je me renseigne, j'essaie de militer, je vais voter. Et je lis, je lis, je lis. Comme si lire avait encore le pouvoir de guérir l'imbécillité et l'ignorance. C'est ma lecture en cours. Le livre que j'aurai aimé écrire. #Bookstagram #writting #christianbourgeoisediteur #linnullmann #currentreading #votezfrontpopulaire
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Celestial

Dévoreuse de livres et grande passionnée d'écriture, je suis inventive quand il s'agit de me conter des histoires

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Je souhaite parler de moi comme des autres car je suis une individualité propre et une composante d’une entité collective, je souhaite parler de moi pour mieux parler des autres, avec le taux d’hypothèses et de réflexions dû à des sciences occultes, presque. Ce que j’aimerai dire c’est surtout que je m’intéresse à ma psychologie et à celle des autres.

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Je m'enfile les romans et les histoires comme aliments à ma santé spirituelle. Grande lectrice avide de sensations fortes et de mots transcendants.
Le combat d'hiver, un roman jeunesse frustrant. 🦉 Le combat d'hiver de Jean-Claude Mourlevat est un roman jeunesse ayant gagné des prix et je ne me l'explique pas. Soit je suis devenue trop adulte, soit Hunger Games est de loin, la meilleure dystopie jeunesse. 👉On suit plusieurs personnages dans un monde gouverné par le totalitarisme mais rien ne sera ne sera expliqué. Tout sera survolé. On saura, néanmoins, que les membres du gouvernement font régner la terreur. Que le peuple se soumet à des atrocité. C'est ainsi que se révèlent quatre enfants enfermés dans un internat - sorte de prison pour mineur - ayant decidé de fuir. 👉 Très bien et ensuite ? Pas grand chose. Des coups d'épés dans l'eau. Beaucoup de chapitres inutiles car l'émotion est toujours homogène. Or, je veux croire qu'un adolescent lit pour ressentir une intensité dans un cadre sécurisé : la lecture. Ici le plat respir bruyamment. 🐯 Je suis restée sur ma faim et vraiment frustrée. J'ai pensé à mon adolescence et aux dystopies que je devorais sans m'arrêter. J'avais hâte de retrouver ces sensations d'urgence et de catharsis qui ne venaient pas. #jeanclauremourlevat #foliojunior #Bookstagram #litteraturejeunesse #livresaddict #lecombatdhiver
🦉 Deux ou trois choses dont je suis sûre de Do 🦉 Deux ou trois choses dont je suis sûre de Dorothy Allison comblera et réveillera une force obscure nichée dans chacun. 🐯 Dorothy Allison figure parmi les autrices qui m'ont aidé à me construire et à combattre la dépression dans laquelle j'étais. Lors de la période me too, je me suis tournée vers elle la première car elle a écrit, également l'Histoire de Bone qui m'intéressait. 👉 Je suis subjuguée par le rythme et la colère et la ferveur qu'elle transmet dans tous les paragraphes. Littéralement toutes les pages. Ici, elle raconte avec une authenticité inouïe l'histoire de sa famille et rend hommage à sa mère, sa soeur, toutes empêtrées dans la domination patriarcale. 👉 J'ai été peinée de constater que personne n'avait parlé de son décès sur les réseaux. Je suis tombée sur un article de Libération dans lequel j'ai appris sa mort. Pour une fois, lire une nécrologie d'une autrice que je porte m'a bouleversé. Je me suis dis que je n'aurais plus l'occasion de lire les nouvelles réflexions féministes qu'elle offrait au monde. 👉 Si ce n'est pas ce livre-ci que vous choisirez pour la découvrir, optez pour l'Histoire de Bone. Violent mais nécessaire. #dorothyallison #editions10/18 #feminisme #aufildesautrices #bookstagram #livresaddict
🦉Attention essai à mettre entre toutes les mai 🦉Attention essai à mettre entre toutes les mains afin de réveiller un esprit révolutionnaire ! C'était le premier essai que je lisais sur le monde du travail. Il suit mon dernier réel citant Le management désincarné de Marie-Anne Dujarier. 👉 J'ai pu lire Parasites du même auteur cette année et il fut également un coup de coeur. 👉 A chaque fois que je le lis, il réveille en moi une colère mêlée à la créativité et une stimulation intellectuelle. Je le remercie donc de me procurer une prise de conscience toujours plus profonde. Ce n'est pas les entreprises qui nous rendent service mais nous. Or, le monde du travail tel que nous le connaissons a subi une taylorisation de masse. Bien sûr que l'on ne se sent pas bien, tout est fait pour. Paradoxalement, le travail, quand on le vit dans de bonnes conditions, permet d'être en bonne santé car il est l'un des ciment d'une vie. 👉 J'ai aussi beaucoup pensé à Bullshit Jobs de David Graebber (toujours dans mon coeur) et Nicolas Framont complète bien cette notion en exploitant la domination des cadres sur les employés moins fournis en diplômes et réseau. 👉 Finalement, c'est la société en miniature qu'il décrit. 🐯 J'espère qu'un jour nous nous réveillerons et prendront acte de nos forces. #nicolasframont #lesliensquiliberent #bookstagram #booknerd #vousnedetestezpaslelundi
👉 Essai sociologique et enquête sur les nouvel 👉 Essai sociologique et enquête sur les nouvelles façons de travailler des cadres, ce texte est alarmant. 👉 Je le mettrais en toutes les mains des actifs afin de réveiller une prise de conscience générale. Malheureusement, le risque surgit de tomber en dépression si l'on se connecte à la réalité car pour survivre dans un bullshit job, certes bien payé, c'est de jouer. 👉 Les derniers chapitres sont d'ailleurs très instructifs concernant les planneurs, ces personnes embauchées dans une entreprise pour optimiser les coûts et le temps des autres employés. 👉 J'ai eu froid dans le dos et j'ai souligné des tonnes de passages mais mon copain vient de me le prendre pour le lire dans le bus et le train. 👉 Un très bon cadeau de Noël à offrir à tous (surtout au frère ou au père manager) 🐯 T'es tu déjà senti mal au travail sans savoir réellement pourquoi au point tu penses souvent à la démission ? #marieannedujarier #editionladecouverte #bookstagram #booknerd #jaimelesessais #livresaddict
Je le vois beaucoup tourner sur les réseaux en ce Je le vois beaucoup tourner sur les réseaux en ce moment, en tout cas, son nom. Et je suis heureuse de ce constat. Ses livres sont réédités depuis quelques mois et j'ai découvert une plume que je n'oublierai pas. Avec elle, la certitude sublimée que la lecture apporte une liberté et un esprit critique à entretenir. Je ne vais pas détailler, il faut la lire pour comprendre et réveiller encore plus l'envie de lire. Assurément, c'est une oeuvre que j'offrirai certainement à Noël ou pour les anniversaires. Avec elle, j'ai rempli ma pal et ma wish-list de plus de deux kilomètres de titres. #booklover #azarnafisi #editionszulma #aufildesautrices
Mon regard s'est directement planté sur la couver Mon regard s'est directement planté sur la couverture comme une mouche sur du miel. Puis le titre m'a achevé et je l'ai acheté. Pourtant j'en ressors avec une impression mitigée. J'ai aimé son sens de la justesse, surtout de la douceur. Elle ne juge rien mais c'est peut être ça le problème. J'ai même été tentée de dire qu'elle déresponsabilisait le consommateur, toi, nous, en lui disant que son sens de l'éthique ne servait à rien. A l'heure où j'écris ce texte, toute la consommation se base également sur le travail invisible des consommateurs : tu veux acheter un ticket de transport, tu le feras toi-meme. Alors dire que le consommateur ne sert à rien dans la réception d'une oeuvre, je trouve ça un peu hypocrite. C'est un essai de storytelling beaucoup trop complaisant. #editiongrasset #Bookstagram #separerloeuvredelartiste
Parfois je hausse les épaules, je trouve ça domm Parfois je hausse les épaules, je trouve ça dommage qu'il y ait des petits romans pas plus grands que trois pommes, de n'être pas accessible pour tous. Si je n'avais pas aimé Louise Glück aurais-je été moins sensible ? Je ne peux faire un résumé, seulement écrire mes impressions à chaud. C'est métaphysique, peut-être trop. Il faut être très concentrée, très motivée pour apprécier (mais je l'ai lu d'une traite à l'instant) Il sera gardé dans ma bibliothèque mais ne me laissera pas grande impression et le souvenir périra dans quelques mois. #livresaddict #louiseglück #gallimard #Bookstagram #booknerd #booklover #aufildesautrices #sorcieredelalitterature #litteratureamericaine
J'en sors mitigée. J'ai eu l'impression de lire J'en sors mitigée. J'ai eu l'impression de lire de la poésie - très belle au demeurant - avec ses longues description d'un pays éloigné. J'aime les oeuvres d'Audree Wilhelmy mais je me lasse rapidement. Peut-être ne suis-je pas le public idéal. Pourtant j'aime les contes de fée, j'aurai dû en faire mon mémoire. J'aime cette ambiance et le merveilleux ou l'horreur dans laquelle on baigne. Il y avait trop de représentation. Rien n'était naturel. Ce qui est paradoxal quand on s'empare de ce genre. J'en ressors beaucoup déçue. La fin m'a traversé comme un vent dont je ne me souviendrais pas. #letripode #letripodeeditions #audréewilhelmy #peaudesang #litterature #Bookstagram #livresaddict #livrestagram
📚 Fille de Joie de Kiyoko Murata - Éditions Ba 📚 Fille de Joie de Kiyoko Murata - Éditions Babel Je garde en mémoire cette jeune Ichi, vendue à un tenancier. Je garde en mémoire toute la hiérarchie et le labeur. Vendue pour son corps, car une femme, dans la société des années 1910, ne pouvait peut-être être que cela : une mère ou une putain. Elle n'a pas choisi, et ne choisira jamais. Autour d'elle gravitent des personnages féminins, elles aussi condamnées à recevoir des clients chaque nuit, à tomber malades sans pouvoir se soigner. Mais dans l'obscurité de cette condition, une lumière subsiste pour Ichi : celle d'écrire son journal lorsqu'elle se rend à l'école. Sous ses aspects cliniques, ce livre dévoile une véritable dénonciation des conditions déplorables de la pauvreté au Japon et un discours féministe qui rallume la flamme de la révolte. Je me souviens l'avoir attendu pendant deux ans, me demandant s'il sortirait un jour en poche. Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman. #LittératureJaponaise #Féminisme #CritiqueLittéraire #RomanÀLire #FilleDeJoie #KiyokoMurata #ÉditionsBabel #LectureRecommandée #LittératureEngagée #LibérationFéminine #HistoiresDeFemmes #LivresÀDécouvrir #Japón #LecturePassion #Bookstagram #BooksToRead
Un essai, certainement, que j'aurai voulu écrire. Un essai, certainement, que j'aurai voulu écrire. Il a réveillé un moi quelque chose de l'ordre de l'indicible et je me suis souvenue de mon amour enfantin pour ce conte. Toujours dans mon coeur, il m'a aidé mais je ne savais pas pourquoi et, au fil des années, j'ai bien vu qu'il s'agissait de mon histoire mais j'avais oublié. Comme le dit si bien Lucie Baratte, on oublie car l'on ne veut pas voir, c'est trop dur, trop féroce, trop cruel, trop barbare. Ce qui se cache dans le coeur d'une maison. Tout était là, tous les indices. Comme l'a écrit Bruno Bettheleim, on lit des contes aux enfants sans édulcorer car ils aident à la construction psychique, ils soignent les maux les plus graves. Ce n'est pas grave si l'on ne comprend pas, on ressent et l'inconscient lui, sait. Il s'agissait donc de toute mes traumatismes contés en quelques mots bien choisis sans hasard. Et le conte trouve alors une force de plus. J'entretiens pour lui une passion qui durera toute ma vie. #bookstagram #lucilenovat @lucilenovat #booknerd #editionladecouverte #littleredridinghood #lepetitchaperonrouge #aufildesautrices
Lire Selfie, comment le capitalisme contrôle nos Lire Selfie, comment le capitalisme contrôle nos corps de Jennifer Padjemi m’a fait comprendre que, quoi que je fasse, je ne serais jamais à ma place. Et je ne suis pas du genre à me leurrer dans les croyances inventées pour l’argent. C’est fou comme les entreprises capitalistes de la beauté polluent et racontent des balivernes pour grossir leurs actions et leurs richesses. Aux dépends de l’écologie, des personnes racisées, des femmes. D’ailleurs, ce sont elles qui sont visées, toujours. Pour entrer dans le marché du travail, de l’amour, pour vivre, il faut qu’elles dépensent des centaines d’euros dans le mois ; crèmes de beauté, skincare… J’oublie ça, je ne veux pas faire partie d’un groupe passant des heures dans la salle de bain. Car se regarder dans le miroir pendant des heures le matin et le soir fait partie des systèmes religieux ; c’est le pouvoir de la pensée magique, celui de s’obliger à se sentir belle, de voir qu’on ne l’est pas et d’acheter ensuite tous les produits dont la publicité est bien faite. De scroller sur les réseaux sociaux et de se rêver en it girl, de pleurer de ne pas l’être. La beauté fonctionne sur la frustration et l’action de décompensation : on achète. Je ne m’abonne qu’à des comptes de cuisine ou de livre, jamais de personne ayant fait leur business sur leur physique. Je me préserve un peu bien que tout soit envahi par les publicités agressives et surtout le regard des gens, le jugement des gens. Autant ne pas y penser. Mais c’est déjà choisir un mauvais côté, celui de ne pas être considérée ou jugée hâtivement. Dépenser permet le bonheur, c’est ce que dit le capitalisme. Je ne souhaite pas détruire mon corps à coup d’injection de botox faite maladroitement par mes mains non professionnelles. Je ne veux pas me réveiller défigurée par l’épilation au laser ni avoir des boules de graisse à cause de cette nouvelle mode de geler tes kilos en trop. C’est tout un regard, un regard de société qu’il va falloir changer. Je me rends compte que l’inclusion passe aussi par-là, par le regard sur les corps non désirés. Puisqu’on existe dans les yeux de l’autre, l’autre a toujours un pouvoir sur nous. #jenniferpadjemi #selfie #Bookstagram
Il traînait sur ma table de chevet et je n'avais Il traînait sur ma table de chevet et je n'avais pas très envie de le lire. La critique de @explolivres m'avait donné envie cependant, j'ai été émue par son émotion dans ses stories. J'ai lu les premières pages et je me suis laissée porter. J'ai pensé à ma mère. J'ai pensé à mon père. C'est vrai, je n'ai pas du tout le même histoire familiale, bien que mon arrière grand père fut Harkis, je n'ai pas connu l'immigration. J'ai surtout connu la haine de ma grand mère quand on lui parlait de ses origines et, ce comportement, je ne l'ai jamais compris. Le racisme s'ancre tellement que certains s'oublient, souhaitant juste être considérés, assimilés. C'est très émouvant mais la distance de la pudeur permet de prendre du recul face à ces monstruosités quotidiennes et de mieux les comprendre. L'empathie que j'ai éprouvé m'aidera à ne jamais oublier, à toujours me questionner. #rachidbenzine #éditionspoints #Bookstagram #booklover #litterarure #frenchbookstagram #booknerd #rentreelitteraire2024 #rentreelitterairepoche
Deuxième roman de la rentrée littéraire et clai Deuxième roman de la rentrée littéraire et clairement une mauvaise expérience. Lire les premières pages pour se faire un avis est très risqué. J'ai un sentiment d'énervement croissant lorsque je repense à ce roman. Je me sens trompée dans mes espoirs. Elle décrit un monde du travail bourgeois, où tout est donné puisqu'il n'y a que les nantis qui puissent obtenir des postes intéressants dans le milieu des arts. Elle décrit un univers de huit clos où les personnages se morfondent de leur vie vide. Mais rien derrière. Ce roman m'énerve car il te prend un idiot et pointe du doigt que l'autrice sait faire de la littérature. Ça hurle "regarde, regarde mon talent pour la mise en abîme et les metaphores filées" sans qu'elle aboutisse une idée convenable et respectueuse. Non vraiment. C'est une expérience qui ne me revient pas. #bookstagram #rentreelitteraire2024 #charlotteaugusta #lesoeuvresinterieures #litteraturefrancaise #booknerd #booklover
J'ai pris beaucoup de notes car toutes les pages m J'ai pris beaucoup de notes car toutes les pages m'ont semblé sublimes. Je l'ai pris car j'avais ce texte en mémoire depuis des années. Il est enfin réédité et je me suis régalée. C'est toute ma vie la littérature, c'est toute ma vie la survie psychique par la littérature. Et je trouve ce discours dans le travail d'écriture d'Azar Nafisi qui décrit magistralement et avec amour toute la littérature qui a pu la construire. J'ai voulu relire Orgueil et Préjugés, Gatsby le magnifique, Lolita, Henry James (par extension Edith Wharton). Je me suis faufilée en Iran, en pleine révolution et ce qu'il advenait des femmes. Puis la fin, toujours d'une intelligence suprême, vient ajouter aux larmes ce qu'on n'avait pas encore versé. Dans une époque opprimée, quels moyens a-t-on pour prendre un peu de plaisir et ne pas tomber dans la dépression ? Quand on vous enlève tout, comment faire ? Un autre de ses textes est prévu pour la rentrée littéraire et c'est en courant que j'irai me le procurer. #azarnafisi #editionszulma @editionszulma #bookstagram #booknerd #booklover
Il y a longtemps que je n'avais pas posté ni fait Il y a longtemps que je n'avais pas posté ni fait une photo relativement regardable. Je crois que ce temps où je m'octroyais cette méditation et ce dialogue entre mes lectures et moi me manquaient. Que le partage, ensuite, me manquait. Depuis le 30 juillet je vis dans la peur de voir un front raciste et haineux arrivé au pouvoir. Pour me déstresser j'achète des livres. J'achète énormément de livres comme si c'était la solution au problème. Je me bourre de travail et je me concentre sur ce que je dois faire, j'attends ma cuisine et je m'occupe de ma maison. Je suis privilégiée mais je n'oublie pas d'où je viens, jamais. Je suis fille d'une femme qui en a chié pour vivre, qui, quelques mois plus tôt, s'est faite agressée par un homme à 53 ans, qu'on considère toujours comme un objet sexuel et qu'on écoute pas. Je ne veux pas d'un monde où les fascistes seraient au pouvoir dans quatre jours. Alors je me renseigne, j'essaie de militer, je vais voter. Et je lis, je lis, je lis. Comme si lire avait encore le pouvoir de guérir l'imbécillité et l'ignorance. C'est ma lecture en cours. Le livre que j'aurai aimé écrire. #Bookstagram #writting #christianbourgeoisediteur #linnullmann #currentreading #votezfrontpopulaire
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