C’est le premier juin, je balance tout

Ecrire et lire des bilans lecture me manquait. C’est toujours un plaisir de voir, quand les mois passent, ce qu’on a accompli.

J’ai décidé de me lancer dans C’est le 1^er je balance tout initié par Lupiot du blog Aller faire lire. Le but est simple ; partager. Il permet aussi de faire un bilan mensuel et culturel des œuvres consommées pendant le mois. De quoi y voir plus clair et de s’amuser avec les statistiques. Je reprends le template de Lupiot :

          Le top et le flop de ce qu’on a lu le mois dernier

          Une chronique d’ailleurs lue, le mois dernier

          Un lien autre qu’une chronique littéraire et d’un blog

          Ce que l’on a fait de mieux

          Je me permets de rajouter une dernière catégorie : Qu’en est-il de ma PAL

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Le top et le flop

J’attendais la nouvelle sortie d’Emilie Chazerand comme on attend le messie, Hyper est encore un gros coup de foudre, un beau coup de cœur. Hyper comme tout le talent de l’autrice, hyper comme toutes les émotions qu’elle nous transmet, hyper comme toutes les phrases que j’ai souligné au stylo noir bien encrée. C’est un livre que je vais transmettre comme une sorte d’héritage, un livre précieux qui aide à se sentir mieux dans sa peau. En même temps, avec toute l’autodérision nichée dans l’intrigue, pas possible de s’aimer un peu plus qu’avant d’avoir ouvert le livre. Mais, à la différence de La fourmi Rouge, ce titre se présente un peu plus nostalgique, avec un petit gout de pleur mais de lumière aussi. Plus adulte, peut-être, dans la relation mère-fille qui m’a fait beaucoup réfléchir sur les liens que j’entretiens moi-même avec ma mère.

Je suis toujours à la bourre. Je me souviens, il y a des années, peut-être une quinzaine, quand Nous les menteurs de E. Lockart est sorti aux éditions Gallimard Jeunesse. Beaucoup en parlait sur leur chaîne Youtube et ce titre est devenu un phénomène. Pour patienter jusqu’à la série qui sort bientôt sur Amazon Prime, je me suis dis que c’était une bonne opportunité de le lire. Gros flop. Ah, grosse déception. J’ai trente deux ans, ça doit jouer un peu puisque je ne suis pas le publique cible. Néanmoins, j’ai deviné le fin mot de l’histoire bien avant de lire la fin. Alors qu’on le vendait pour sa chute, essentiellement. C’est peut-être à cause de ma lecture que j’avais adoré, de Marisha Pessl, Le matin de Neverworld, bien mieux en tout dans sa construction et l’incarnation de ses personnages.

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Une ou des chroniques venues d’ailleurs

Je reprends, tout doucement, la lecture des chroniques et des blogs que j’affectionne. J’ai pu mettre quelques livres dans ma wish list grâce à certains articles :

Celui de Mokamilla et de sa lecture de John Steinbeck, Au dieu inconnu. J’avoue que c’est l’un de mes auteurs favoris, il gardera toujours une place certaine dans mon cœur. Je me souviens encore de ma première rencontre en quatrième, lorsque j’ai lu Des souris et des hommes. Et je pense qu’il a éveillé ma flamme de gauche, celle qui ne supporte pas l’injustice et qui ferait tout pour la brûler.

J’avais vu passer le roman sur les réseaux et toujours entreposé sur les rayons des librairies, Madeleine avant l’aube de Sandrine Colette me faisait douter, je n’ai jamais osé l’acheter jusqu’à ma lecture de l’article de Ennalit. J’espère le découvrir et le savourer comme elle a aimé ce roman.

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Des chroniques autres que littéraire

Je suis tombée, par hasard, sur une chaine Youtube de sociologie qui m’a énormément intéressé et donné envie. Elle parlait de son mémoire sur les vlogs. Elle revenait sur ses doutes sans mise en scène mais avec une analyse poussée et une passion qu’elle a réussi à me transmettre si bien. J’y repense encore pour tout vous dire. Et si c’était faux a terminé son master et a même eu une proposition pour écrire son mémoire en bouquin, un essai qui me plairait énormément de lire.

J’ai découvert tout un pan de la littérature qui me fascine car il me rappelle que c’est ce genre que j’aimerai écrire. Il s’agit de la mouvance Weird Women writting weirds books et de toutes les aspérités inhérentes à notre société qui sont dénoncées dans cette littérature. Alors, quand j’ai découvert ce compte substack je me suis empressée de m’abonner afin de lire toutes ses analyses que je trouve toujours d’une intelligence à chaque fois. Si je donne cet article en particulier c’est que, le mois dernier, j’ai lu Cadavre Exquis d’Agustina Bazterrica et qu’il m’a profondément chamboulé.

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Ce que j’ai fais de mieux ce mois-ci

Le mois de mai étant celui que j’aime le plus dans l’année, non parce que c’est le mois de mon anniversaire mais c’est surtout l’arrivée du printemps et de la renaissance, du soleil qui se couche tard et de la promesse des vacances d’été à venir. Ce sont les promenades à vélo et le chant des oiseaux. Et des jours fériés, des ponts, qui permettent de lire tout son saoul, de jouer à Expédition 33.

J’ai passé mon permis, mais ce n’est pas la meilleure chose qui me soit arrivée. Pour la seconde fois, je ne l’ai pas eu et je peux même dire que mon résultat a été catastrophique. Je compte sur mes neurones pour apprendre de ces erreurs et de m’orienter vers la réussite. Mais je soupçonne un stress qui me ravage et qui me fait faire des conneries. Or, le permis, c’est une erreur de jugement, d’inattention et on est bon pour attendre de nouveau trois mois afin qu’une place se libère. J’ai aussi ressenti beaucoup de honte face à mon échec cuisant.

J’ai recommencé à me concentrer sur un livre. Avant, j’aimais lire un essai et un roman l’un à côté de l’autre mais je mettais trop de temps et c’était une pression de plus. Maintenant, je prends plaisir à dégommer tous les livres que je veux lire avec une rapidité qui me surprend encore. Pour garder des traces de mes pensées, je tiens toujours un journal de lecture dont j’aime relire les notes parfois. J’ai, d’ailleurs, ma passion de la littérature jeunesse qui m’est revenue et je redeviens enfant, adolescente dans les mots choisis. Il n’y a rien de meilleur que ces livres qui soignent les blessures d’enfance et d’adolescence. Quand on parle de bibliothérapie, les prescriptions devraient se situer dans cette littérature toujours très riche d’intelligence et d’espoir.

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Qu’en est-il de ma PAL ?

Beaucoup trop de livres achetés je l’avoue. Mais toujours avec le plaisir de posséder et de lire quand je le veux, de souligner les pages. En gras, ce que je n’ai pas encore lu et en italique, ce que j’ai lu.

• Les peurs de Conception, Agnès Desarthe
• La sans-visage, Louise Mey
• La voix des ombres, Frances Hardinge
• Mimizuku et le roi de la nuit (T01), Yu Suzuki
• De perle et de corail (T01), Mara Rutherford
• Méduse, Jessie Burton
• On m’appelle Demon Copperhead, Barbara Kingsolver
• Vampyria : La cour des miracles (T02), Victor Dixen
• Vampyria : la cour des ouragans (T03), Victor Dixen
• L’école du bien et du mal (T02), Soman Chainani
• L’école du bien et du mal (T03), Soman Chainani
• Eleanor Oliphant va très bien, Gail Honeyman
• Sexy, Joyce Carol Oates
• Mimizuku et le roi de la nuit (T02), Yu Suzuki
• Gwendy et la boîte à boutons, Stephen King
• Le journal intime de Georgia Nicolson (T01), Louise Rennison
• Quatre soeurs : Enid (T01), Malika Ferdjoukh
• Jane de Lantern Hill, Lucy Maud Montgomery
• Hamnet, Maggie O’Farrell
• Ce genre de petites choses, Claire Keegan
• Geek Girl (T02), Holly Smale
• Cinder (T01), Marissa Meyer
• Soeurs sorcières (T02), Jessica Spotswood
• « Allumeuse », Christine Van Geen
• Hate List, Jennifer Brown
• Nous, les menteurs, E. Lockart
• Hyper, Emilie Chazerand
• Jan, Claudine Desmarteau
• Les aventuriers de l’autre monde, Luca Di Fulvio
• Un passé englouti, Ava Reid
• The Wilderness of girls, Madeline Claire Franklin
• La guerre du pavot, Rebecca F. Kuang

Et vous ? comment avez-vous vécu de mois de janvier 2025 ?